Vitamine D et maladies auto-immunes


Vitamine D et maladies auto-immunes


Pourquoi est-il nécessaire de se supplémenter en vitamine D quand on a une maladie auto-immune ?

Des études épidémiologiques ont mis en évidence une relation entre 

  • une plus grande fréquence de certaines maladies auto-immunes (diabète de type 1, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde) 
  • et de faibles apports de vitamine D




Le problème : on est presque toustes en carence 

Environ 80% des Français auraient une concentration inférieure à 75 nmol/L, et seraient donc en déficit de vitamine D.


Elle est difficile à trouver dans l'alimentation 

10% seulement de notre vitamine D provient de l’alimentation.

Sources alimentation : huile de foie de morue, poissons gras, jaune d’œuf, champignons, avocat entre autres.


Elle est difficile à synthétiser 

Pour les 90% restants, notre vitamine D est produite par action des UVB sur un dérivé du cholestérol au niveau de la peau.

Mais en France, on a un ensoleillement insuffisant durant la période hivernale (surtout si on ne vit pas à Marseille !).

La pollution atmosphérique et une couverture nuageuse, filtrent les rayons UVB, utilisés par la peau pour la synthèse de vitamine D3.


Les formes en ampoules ne sont pas optimales 

Quand on se supplémente c'est bien ! Mais en ampoules, c'est une énorme dose on one shot

  • 100x la dose journalière en 1 fois pour 1 trimestre 
  • 50x la dose journalière pour 1 mois 

C'est un énorme shoot pour le foie qui ne peut pas métaboliser tout cela et n'arrive pas à bien la stocker.




Ses actions sont capitales pour notre santé et notamment dans le cas des MAI

Pour une bonne santé intestinale 

  • Permet le maintien de l'intégrité de la muqueuse intestinale, par son action sur les protéines constituant les jonctions entre les cellules intestinales.

Ce qui limite le phénomène perméabilité intestinale, grand soucis des maladies auto-immunes.


Pour un équilibre du microbiote 

  • Permet le maintien d'un équilibre dans le microbiote digestif (de par son action sur la muqueuse et les cellules intestinales).

Un bon microbiote impactera positivement l'immunité, le phénomène d'inflammation, le moral, etc.


Pour stabiliser le système immunité 

  • Stimule les macrophages et les cellules dendritiques, qui sont les « soldats de première ligne » du système immunitaire. 
  • Stimule également le système immunitaire adaptatif, en augmentant le nombre de lymphocytes Th2 dont le rôle est anti-inflammatoire.
  • Augmente les mécanismes d’élimination des pathogènes, tels que la synthèse d’agents antimicrobiens par les cellules immunitaires.

On dit que la vitamine D soutient le système immunitaire en cas de besoin mais est aussi capable de le calmer quand il s’emballe : on dit qu’elle est immuno-modulante. C'est là un point important dans le cas des MAI.

Des études sur la vitamine d et les maladies auto-immunes ont montré que la prise de vitamine D3 est corrélée à un risque plus faible de développer une maladie auto-immune ou d’en limiter la progression. Son rôle immunomodulateur s’exprime notamment par une régulation des cytokines inflammatoires.


Pour lutter contre l'inflammation 

  • Action anti-inflammatoire notamment dans les MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin) comme les maladies de Crohn et cœliaque.


Pour garder un bon moral 

  • Stimule la production de la sérotonine, un neurotransmetteur qui aide à garder son moral au beau fixe.


Comment bien se supplémenter en vitamine D ?


La meilleure forme est la D3. 

L'idéal est sous la forme de gouttes, avec un apport quotidien (le soir).


Les quantités si vous êtes carencé.e

  • 1000 UI à 2000 UI par jour de septembre à mai (ou toute l'année si taux très bas).

 Pour combler ses besoins quotidiens, l’organisme utilise entre 3 000 et 5 000 Unités internationales (UI).  Les recommandations françaises sont à : 

  • 600 UI par jour pour les adultes en bonne santé (Pour info : aux USA on est à 4 000 UI / jour)
  • 2000 UI pour les personnes âgées, enceintes, allaitantes, en surpoids... 

La toxicité existe mais est très rare. Pour l’atteindre il faudrait prendre plus de 50 000 UI /jour pendant plusieurs mois. 


Envie d'en savoir + ? 

Vous voulez vous faire accompagner ou vous connaissez une personne qui souffre d'une maladie auto-immune ?

www.clementinewillot.com 


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